Le paysage, pensé en préalable et non en complément, devient une infrastructure primaire de nos projets avec laquelle composer pour faire mieux fonctionner et de façon autonome et économe tous nos aménagements.
La gestion intégrée de l’eau pluviale (GIEP) ambitionne de rendre « transparentes » nos villes, villages et nos aménagements à l’eau de pluie par une infiltration généralisée des précipitations au plus près de l’endroit où elles tombent, sans collecte ni ouvrage spécifiquement hydraulique.
Cette méthode, très environnementale, est également économe. La suppression des systèmes hydrauliques (caniveaux, grilles avaloires, séparateurs d’hydrocarbures, canalisations souterraines, bassins d’orage…) au profit d’une infiltration naturelle permet de 15% à 20% d’économie sur le coût de VRD.
Elle mobilise de nombreux outils permettant de mieux concevoir les programmes, de la phase de conception à la phase exploitation et de répondre avec pragmatisme aux nouvelles contraintes environnementales de construction.
La pertinence, le bon sens et les économies induites, en investissement comme en fonctionnement, vont imposer ces solutions alternatives.
Que ce soit sur le domaine public ou privé, collecter, déplacer, stocker 1 m3 d’eau de pluie (bassin d’orage) avant de le traiter coûte entre 800 et 2 500€, déconnecter et infiltrer naturellement le même m3 coûte entre 150 et 300€ !
Cette prise en compte plus complète du rôle du paysage donne un sens concret à l’engagement environnemental des maîtres d’ouvrage (RSE).
Le secteur public et privé :