La nature est essentielle pour vivre en ville !
Nos villes seront durables par l’association réussie d’un territoire, d’infrastructures et d’équipements, au service d’un projet partagé par l’ensemble des habitants.
Les parcs, les jardins, les espaces naturels et les promenades plantées constituent souvent le liant entre les différents espaces d’une ville. Ils constituent ensemble une infrastructure à part entière qui répond au même titre que la mobilité aux besoins indispensables de la vie collective.
La plupart des études récentes démontrent partout dans le monde la contribution essentielle de la nature et des espaces verts au bien-être des populations (psychologique, qualité de l’air…) et à un fonctionnement urbain plus résilient face aux évolutions climatiques (préservation de la ressource en eau, adaptation au réchauffement…).
La tempérance apportée par les espaces verts (réduction des îlots de chaleurs, du bruit, de la pollution), le contact indispensable à la nature pour lutter contre les troubles de l’anxiété (Étude Plante & Cité 2020) et la contribution plus générale des parcs et espaces verts à la santé de ceux qui les fréquentent en font désormais des éléments indispensables de tout cadre de vie urbain.
A l’heure où le débat porte sur le rôle de la nature en ville, son coût d’entretien, il faut rappeler à ceux qui débattent, cette multitude de services indispensables que la nature offre aux villes et à leurs habitants.
Il est urgent de considérer que les parcs, les jardins, les promenades arborées qui permettent aux villes de mieux respirer, à beaucoup de familles de mieux vivre, soient considérés au même titre que d’autres infrastructures et équipements (transports publics par exemple), comme un service essentiel de la ville.
Les premiers pics caniculaires de 2022 vont revenir, rappelant à nos concitoyens à quel point la présence d’un arbre, d’un parc ou d’un jardin de quartier, n’est plus un accessoire de nos villes mais bien un complément indissociable de leurs logements.
La crise que nous traversons change nos regards. Nous devons prendre conscience qu’avec le réchauffement climatique et la densification urbaine, la nature n’est plus uniquement un élément de décor et de confort dont on peut faire l’économie mais bel et bien un préalable à notre capacité de vivre en ville.