Végétaliser nos villes : une réponse au réchauffement climatique mais aussi aux inondations !

Végétaliser nos villes !

Végétaliser nos villes : une réponse au réchauffement climatique mais aussi aux inondations !

 

Le réchauffement climatique plane au-dessus de l’ensemble de la planète, mais c’est au cœur de nos villes que se cristallisent les conséquences les plus immédiates. Les projections alarmantes du GIEC annoncent 50 degrés en 2050, mais aussi… des événements pluvieux exceptionnels en début de saisons hivernales.

 

Les méandres du Jet

 

Ces deux phénomènes vont de pair. Ils sont la conséquence (selon l’étude “Influence of Anthropogenic Climate Change on Planetary Wave Resonance and Extreme Weather Events) de l’impact du réchauffement sur les vents de haute altitude qui constituent le jet stream.

Celui-ci quitte sa trajectoire rectiligne pour faire des méandres dans lesquelles se bloquent les phénomènes météorologiques augmentant ainsi leurs chances de dégénérer en un épisode météorologique extrême.

Ainsi, les journées ensoleillées se transforment en vague de chaleur et de sécheresse. Des pluies prolongées mènent à des inondations.

Cette dualité climatique expose nos villes à des risques contrastés. Des épisodes de sécheresse d’une intensité sans précédent et des inondations menacent l’Europe entière.

Les incertitudes qui persistent quant à l’évolution de ces dangers, laissent entrevoir des dommages colossaux.

Lors de ces interventions dans les territoires, France Ville Durable rappelle une étude du commissariat général au développement durable qui recensait, en 2016, près de 28 657 communes françaises, soit quatre sur cinq, confrontées à au moins un aléa naturel d’origine climatique.

 

Notre regard sur l’urbanisme se métamorphose

 

Face à cette réalité préoccupante, nos villes se mobilisent en multipliant les initiatives pour atténuer les impacts du changement climatique et se tournent de plus en plus vers des stratégies de végétalisation massive, comme la création de forêts urbaines et de canopées en plein cœur de nos cités.

Si hier, en réponse à chaque problème urbain, des solutions techniques étaient privilégiées (brumisateurs urbains, canopées artificielles, bassins de confinement, pompes de relevage, …) aujourd’hui, de nombreux projets de plantation émergent, portant l’espoir de rafraîchir nos cités tout en luttant contre l’imperméabilisation grandissante de nos espaces urbains.

Derrière cette tendance prometteuse se profile l’idée que la nature pourrait jouer un véritable rôle technique dans le fonctionnement et l’adaptation de nos villes face aux défis climatiques et devenir cette nouvelle infrastructure qui manque tant à nos territoires urbains pour être résilient.

Pour y arriver, une articulation intelligente entre la gestion des eaux pluviales et la plantation d’arbres apparaît comme une nécessité. Mais cette articulation ne pourra se contenter de s’appliquer qu’aux nouveaux projets qui ne renouvellent nos tissus urbains que de 1% par an. Elle doit s’étendre à l’ensemble des 99% de la ville existante qui ne porte pas de projet.

La création d’îlots de fraîcheur devient donc impérative sur le domaine public (le premier à avoir démarré) mais aussi sur le foncier privé qui représente 80% du tout. 

Créer des îlots de fraîcheur en été et limiter les inondations hivernales

 

En privilégiant l’infiltration des eaux pluviales à grande échelle, il devient non seulement possible de créer des îlots de fraîcheur en été mais aussi de limiter les inondations hivernales. En effet, l’infiltration de l’eau pluviale au plus près de l’endroit où elle tombe, limite les risques d’inondations, qui résultent souvent de l’accumulation rapide des eaux dans nos réseaux surchargés qui débordent et « by pass » directement dans le milieu naturel.

Si leur efficacité dépend de la localisation des plantations sur les nouveaux parcours naturels des eaux, favorisant ainsi leur évapotranspiration, prévenant les situations de stress hydriques, (conditions nécessaires

pour que nos arbres, nos arbustes puissent jouer leur rôle de climatiseurs naturels), elle dépendra aussi de notre capacité collective à nous mobiliser rapidement et tous ensemble, propriétaires, gestionnaires ou simplement usagers de ce foncier privé.

 

Les citoyens, le monde économique, sont prêts à se mobiliser

 

L’opinion publique est consciente de ces enjeux environnementaux.

Les citoyens, le monde économique, sont prêts à se mobiliser aux cotés des pouvoirs publics et des acteurs impliqués dans l’aménagement des territoires à la condition de proposer des solutions concrètes et pragmatiques.

C’est l’ambition des études du potentiel d’infiltration à la parcelle cadastrale avec son indice de facilité (O’Dec – Infraservices), la méthode des microprojets (points d’acuponcture) d’INNÉ, (TAKAHÉ CONSEIL – ELLENY) et de notre plateforme « Qui veut rafraîchir sa ville ».

Elles composent ensemble un enchaînement de solutions accessibles, socialement, techniquement et financièrement.

Elles nous offrent surtout l’opportunité de tous devenir des acteurs positifs de notre territoire et d’accélérer ensemble le rythme d’adaptation de nos villes, en été comme en hiver.

 

TAKAHE CONSEIL

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